LA FOLIE DES POETES

mon amour

chacque jour qui passe
est rempli de pensées pour toi
le bonheur éclate quand je te vois
tu es le souffle de ma vie je suis ton appât
je te désire la nuit ,le jour
je te donne tout mon amour.
j imagine tes lèvres m'effleurer
j 'imagine tes caresses
veloutées
comment ne pas succomber
a tant de douceur
et de charme
devant toi
je ne peu que craquer
la force en toi est mon arme.
je ne sais combien de temps
notre amour
survivra
mais le reste de mon existence
je veut le faire
avec toi

pour toi papa
si on m 'avait demander de choisir pour trouver mon pas
sans hésiter, sans réfléchir
je t 'aurais choisi toi
pour les jours ou je t'ai embête
je te demande pardon
ce n 'était pas premidite
mais tu connait la chanson
tu es mon modèle,mon ami
aussi le meilleur papa
que l 'on puisse rêver
mais tu es mon papa
a moi
merci a toi
d'exister

mon ange,
mon ile,
l 'étincelle qui m'éveille
chaque matin
car ma première pensée
et pour toi
elle apporte la chaleur
en mon cœur
et souligne mes lèvres
d 'un sourire...
je sais que t es là.
mon age,
mon univers,
la tendre présence qui accompagne
mes jours
même lorsque tu es loin
mes yeux
mon esprits reste emplit de toi........
je sais que tu es là.
mon ange,
mon éden,
cette douce lumière qui
envahit mes nuits
veille silencieusement sur
mon sommeil
et chasse les ombres de
mes songes .....
je sens que tu es là:
je t 'aime plus que tout
j 'aimerai trouver
d' autre mots .
j 'aimerai de mes doigts ,
avec le fils de mon amour,
border sur ta peau ,
l 'image de ma passion.

Le perroquet
Aux jours de sa vieille détresse
Elle avait, la pauvre négresse,
Gardé cet oiseau d'allégresse.

Ils habitaient, au coin hideux,
Un de ces réduits hasardeux,
Un faubourg lointain, tous les deux.

Lui, comme jadis à la foire,
Il jacassait les jours de gloire
Perché sur son épaule noire.

La vieille écoutait follement,
Croyant que par l'oiseau charmant
Causait l'âme de son amant.

Car le poète chimérique,
Avec une verve ironique
A la crédule enfant d'Afrique

Avait conté qu'il s'en irait,
A son trépas, vivre en secret
Chez l'âme de son perroquet.

C'est pourquoi la vieille au front chauve,
A l'heure où la clarté se sauve,
Interrogeait l'oiseau, l'œil fauve.

Mais lui riait, criant toujours,
Du matin au soir tous les jours :
" Ha ! Ha ! Ha ! Gula, mes amours ! "

Elle en mourut dans un cri rauque,
Croyant que sous le soliloque
Inconscient du bavard glauque,

L'amant défunt voulait, moqueur,
Railler l'amour de son vieux cœur.
Elle en mourut dans la rancœur.

L'oiseau pleura ses funérailles,
Puis se fit un nid de pierrailles
En des ruines de murailles.

Mais il devint comme hanté ;
Et quand la nuit avait chanté
Au clair du ciel diamanté,

On eût dit, à voir sa détresse,
Qu'en lui pleurait, dans sa tendresse,
L'âme de la pauvre négresse

Perroquet, perroquet,

Veux-tu bien me parler?

Si tu me parles gentiement

Je ne crierai plus méchamment.



Perroquet, perroquet,

Allons nous promener.

Nous chanterons tous deux

Sur la route de beau lieux.



Oh! perroquet, perroquet,

L'heure a sonné de manger.

Perroquet, voilà tes graines,

Car je sais bien que tu m'aimes.

Panda roux panda noir et blanc
Tout est émouvant
Panda roux panda noir et blanc
En Chine ou en l'Himalaya
Panda roux panda noir et blanc
Tout est émouvant
Mange du bambou dans la forêt
Ses yeux noirs dans la nuit à minuit
Panda roux panda noir et blanc
Survit s'il te plait.

Tenir l’impossible

Tenir l’impossible dans le creux de la main
Est une cible pour nos lendemains
Il nous faut un but pour avancer
Pour surmonter les chutes et ne pas chavirer
Un rêve c’est une joie de vivre
C’est une trêve que la vie nous livre
C’est un désir éternel
Et un loisir actuel
Atteindre son idéal, sa destination
Pour que le moral soit à la plus haute position
Grâce à sa la vie sera pleine de folie
Pleine d’amour pour toujours.

Petit ange tombé du ciel
Tu vois la vie n'est pas aussi belle
En bas, les étoiles ont disparu
Ton âme se sent perdu


Petit ange tu as gardé tes ailes
Pour retourner vers le paradis éternel
Après avoir vu cette réalité
Tu ne fais que pleurer


Petit ange envoie mon message
Dans ton paysage rempli de nuage
Dis-leur ma détresse
Dans ce monde plein de tristesse


Petit ange remonte-là haut
Dans ce monde tu es de trop
Un homme n'a pas le droit d'être heureux
On ne peut que fermer les yeux
Dans ce monde de malheureux...

Petite souris

Si j’étais

Si j’étais une petite sourie
Je me cacherais sous ton lit
Je t’attendrais endormie
Ne ferais surtout pas de bruit

Je t’écouterais dormir
Le chant du silence
Respiration lente
Métronome envoutant

Je sortirais de sous ton lit
Monterais sur la table de nuit
Regarderais ton visage de sainte
écouterais ta voix d’ange

Rêve
Trêve
Nuit
Calme
Sereine

Yeux mi-clos
Tu dors
Cheveux en bataille
Tu dors
Balancement lancinant
Tu dors
Rêve d’enfant
Tu dors rêve d’amant
Du dors

Beauté
Amour
Fragilité
Amour
Je regarde

Ensuite je descends
Oreiller accueillant
Près de ton visage
Je te caresse la joue
écoute
Tu dors
écoute
Silence
écoute
Entends

Je t’aime toi la femme
Je t’aime toi ma reine
Je t’aime toi mon amour
Je t’aime toi tout court

Tu dors
Je vois
Tu dors
J’écoute
Tu dors
La joie

Entends mon chant
Entends mon amour
écoute cette chanson
Ton souffle fait vibrer
Je joue sur le clavier

Le clavier de mes cordes vocales
Je fais mes gammes
Et ca dans le calme
Moment présent
Soupir tu entends
Soupir sourire
Je chante

éveille
Réel
Amour
Chanson
Je suis-la
Jouissance
Regard bleu
Espoir

Je m’en vais tu te réveille
Je me cache assouvis
Plénitude j’ai jouis
Jouis de te voir
Jouis de t’entendre
Ton souffle m’envole
Content je reviendrais
Caché sous ton lit la vie me sourit

MON BEAU PIC-VERT


Frappes régulières
Caché derrière
Branches nourricières
Pas de mystère
Bonjour pic-vert

Posé par terre
Vert militaire
Plus ou moins clair
Tête rouge altière
C'est mon pic-vert

Bec long très fier
Sûr comme des serres
Il exaspère
Les fourmilières
Mon beau pic-vert

Puis il s'affaire
Pour son dessert
Sur un tronc vert
La queue en l'air
Au r'voir pic-vert

OOOoooooOooo je bulle

—–

Un petit poisson, un petit oiseau
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est dans l’eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est là-haut

Quand on est là-haut
Perdu aux creux des nuages
On regarde en bas pour voir
Son amour qui nage
Et l’on voudrait bien changer
Ses ailes en nageoires
Les arbres en plongeoir
Le ciel en baignoire

Un petit poisson, un petit oiseau
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est là-haut
Un petit poisson, un petit oiseau
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est dans l’eau

Quand on est dans l’eau
On veut que vienne l’orage
Qui apporterait du ciel
Bien plus qu’un message
Qui pourrait d’un coup
Changer au cours du voyage
Des plumes en écailles
Des ailes en chandail
Des algues en paille.

En ahanant
Petit train grimpe
sur la colline au romarin.
Cahin-cacha
Ses épaules de vieil acier
Grincent d’effort dans la montée;
Doux temps anciens,
Passé béni où main dans main,
Les amoureux bouches en miel
Prenaient sa route vers le ciel.
Léger trajet,
Comme un baiser

Mais aujourd’hui,
Petit train pleure,
Le chef de gare a décidé :
Moins d’amoureux, plus de profits,
Plus de vitesse, pas de bonheur.
Petit train pleure !
Adieu lapins de la colline,
Adieu crin crin des ci galons,
Adieu l’herbe qui s’acoquine
Avec les rails.
Plus de travail…

En ahanant
Petit train grimpe
Sur la colline au romarin.
Les cœurs gravés sur les banquettes
Se sentent un peu orphelins.

Les enfants lisent, troupe blonde
Les enfants lisent, troupe blonde ;
Ils épeulent, je les entends ;
Et le maitre d'école gronde
Dans la lumière du printemps.

J'aperçois l'école entrouverte ;
Et je rôde au bord des marais ;
Toute la grande saison verte
Frissonne au loin dans les forêts.

Tout rit, tout chante ; c'est la fête
De l'infini que nous voyons ;
La beauté des fleurs semble faite
Avec la candeur des rayons.

J'épelle aussi moi ; je me penche
Sur l'immense livre joyeux ;
Ô champs, quel vers que la pervenche !
Quelle strophe que l'aigle, ô cieux !

Mais, mystère ! rien n'est sans tache.
Rien ! - Qui peut dire par quels nœuds
La végétation rattache
Le lys chaste au chardon hargneux ?

Tandis que là-bas siffle un merle,
La sarcelle, des roseaux plats,
Sort, ayant au bec une perle ;
Cette perle agonise, hélas !

C'est le poisson qui, tout à l'heure,
Poursuivait l'aragne, courant
Sur sa bleue et vague demeure,
Sinistre monde transparent.

Un coup de fusil dans la haie,
Abois d'un chien ; c'est le chasseur.
Et, pensif, je sens une plaie
Parmi toute cette douceur.

Et, sous l'herbe pressant la fange,
Triste passant de ce beau lieu,
Je songe au mal, énigme étrange,
Faute d'orthographe de Dieu.

réponse...
Le nain, ayant tiré
Sa brouette tout l'été,
Se trouva fort dépité
Quand son fardeau fut bloqué :
Pas un seul petit morceau
D’axe ou de coulis seau.
Il alla chercher secours
Chez une brebis du faubourg,
La priant de lui prêter
Quelque boulon pour réparer
Son axe qui rutile.
"Je vous paierai, lui jura-t-il,
Avant l'aout, sur mon bonnet,
C’est noté dans mon carnet. "
La brebis n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle sur un ton d’emmerdeuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je tirais, ne vous déplaise.
- Vous tiriez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! poussez maintenant !

Pauvre âne

D'un pauvre âne il est question
Très fort puni sans autre raison.
L'injure n'est jamais assez forte
Il sait qu'il aura toujours tort.
Un être sans valeur aucune
Il traine ses peines faute de rancune.
Depuis l'antiquité si loin
On crachait toujours dans son foin.
Son caractère s'assombrit
Par tous les coups qu'il a reçus.
Très stoïquement il porte la charge
Bien tristement il vit en marge
De tous les autres animaux.
Puisqu'on le prend pour un grand sot
Il suffit qu'il remue sa tête
Pour qu'on l'insulte, oh quelle sale bête.
Il vient d'atteindre ce triste seuil
D'avoir toujours une larme à l'œil.
Cette douleur si profonde au cœur
Il voudrait bien qu'on l'aime un peu.
Rien qu'une parole en récompense
Pour avoir subi tant de souffrance.
Ses yeux demandent une caresse douce
Une bonne parole pour sa frimousse.
Une petite douceur pour qu'il le voit
Pour avoir droit à un peu de joie.
Mais rien ne vient pour venir en aide.
- Un mot pour dire qu'il n'est pas laid -
Cet âne avec une âme si noble
Doit mettre bien des sentiments au comble.
D'une telle insulte aux êtres vivants
J'ai de la honte, si grande si grande
Un sentiment d'immense tristesse
Pour ce petit âne d'une telle noblesse

L'âne du jardinier

Le terreau, la ciboule et le lys me parfument.
Je suis comme un jardin, je porte des légumes.
Et si c'est un melon j'ai l'air d'un oriental,
qui a dessus son dos une outre de cristal.
Je salue en passant les choses matinales :
la rosée, les osiers, et les fleurs du Bengale,
les écoliers qui ont des pièges à moineaux,
l'ouvrier sans travail, l'aiguiseur de couteaux,
la laitière de roses aux jambes décidées,
le soldat-laboureur qui passe entre les blés.
Je comprends peu la terre à cause du mélange.
Je comprends mieux le ciel où il n'y a que des nuages.
Cependant c'est en vain qu'à chaque instant j'essaie
d'escalader l'air bleu, de mon sabot usé.
Chaque fois le sabot retombe, malhabile,
rivé au sol par des entraves invisibles...

Ambre et Rémy

Ils se sont rencontrés
ce n'était qu'un enfant
ils se sont adoptés
elle devint sa maman

Ils dorment au même endroit
quelque part dans la paille
l'âne du côté droit
de l'autre la jument baille

Le matin quand j'arrive
ils hennissent tous deux
Ambre toujours bien vive
et Rémi très heureux

C'est une histoire d'amour
une histoire ordinaire
une histoire pour toujours
qui retombera pas par terre

C'est une histoire banale
normale et sans soupir
mais qui me fait bien mal
lorsque je dois me dire :
qu'un jour... l'un d'entre eux... pour toujours...
malheureux... devra... sans rien dire... se laisser...
MOURIR!

Mon âne

Je témoigne à mon âne
Une amitié profane
Sentiment très profond
Je pressens dans le fond
Cette immense injustice
Dont les ânes partissent.

On les prétend têtus
Sans la moindre vertu
Sans qualité aucune
Mais remplis de rancune.

Pour comble de l'horreur
On a poussé l'erreur
A les trouver stupides
Fades et insipides.

Mais tout est arch-faux
Ils n'ont pas ces défauts,
Ils sont doux et fidèles
Et de vertu modèle.

Bien plus intelligents
Que bien souvent des gens
Qui ne savent que braire
Quand ils devraient se taire !

Petite chenille sera grande Chargement
Petite chenille sera grande

Petite chenille
Qui rampe partout,
Explore le monde
Sans aucune peur,
Elle regarde dans le ciel
Voler ses parents,
Ces majestueux papillons.
Qu'elle aimerait explorer les airs,
Frôler les nuages et le soleil !
La petite chenille,
Envie tellement les papillons,
Qu'elle aimerait butiner de fleurs en fleurs !
Qu'elle aimerait se faire courir après par les enfants !
Qu'elle aimerait être synonyme de bonheur !
Seulement il y a un problème,
Pour devenir un beau papillon,
La petite chenille n'a pas le choix,
Elle doit passer par une période
Sombre qui lui fait peur,
Elle doit faire un cocon
Où elle restera enfermée
Dans le noir sans bouger
Pendant un temps indéterminé.
Mais la petite chenille
A beaucoup trop peur,
Peur de la solitude,
Et peur du noir,
Elle se pose beaucoup de questions.
Et si elle restait enfermée,
Si elle restait prisonnière,
De ce temps suspendu ?
Petite chenille n'a pas le choix,
Et se lance dans l'inconnu,
Dans l'ultime but,
Que petite chenille devienne un magnifique papillon

Et le triste corail qui s’ébat sous les mers…

Puisque tu t’es vendu aux nymphes du silence
Au prix de quelques traits sur un papier jauni ;
Qu’elles ont infecté du poison de leur danse
Le souvenir bleuté de nos corps réunis ;

Puisqu’au creux de leurs bras, sous leurs lèvres spectrales,
Tu as désincarné les lueurs de mon nom,
Offrant ton âme floue à la transe infernale
Que distillent les yeux de ces tristes démons ;

Puisque tu as choisi d’étouffer dans la cendre
L’espoir de voir un jour frissonner le néant,
D’oublier que nos sangs ont le pouvoir de fendre
L’épaisseur de la nuit, juste en se mélangeant ;

J’étoufferai ma voix dans le jour qui s’achève,
Je n’appellerai pas ton souffle près du mien ;
Mais longtemps ton regard glissera dans mes rêves,
Longtemps je garderai tes mots contre mon sein.

Ne me demande pas d’oublier que ta vie
S’est emmêlée un soir à mes reins enivrés ;
Ne me demande pas d’assassiner l’envie
Que j’ai de m’évanouir, là, entre tes baisers.

Ton visage est un miroir profond,
Tu ouvres toutes les portes de mon empire,
Tu es comme la mer, tu berces les étoiles.

Dans mon univers, tu partages toutes mes forces.
Tu es la faim, la soif
Et la dernière union entre le rêve et l'ivresse.

Je suis si près de toi
Que j'ai froid près des autres.